La 28ème édition de l’Université Européenne du Saxophone se déroulera du 17 au 28 juillet à Gap
A la recherche de l’éternelle nouveauté de l’émotion
Le déroulement de l’Université Européenne du Saxophone est discrète et peu connue du grand public. Et pourtant, son rayonnement dans le monde entier est incroyable. Au fin fond de l’Australie ou d’un pays d’Amérique du Sud, il n’est pas rare de trouver un professeur de saxophone qui connaît Gap parce qu’il a suivi cette formation estivale. Cette année, 54 étudiants de 17 nationalités feront le déplacement : Etats-Unis, Canada, Chine, Japon, Corée, Brésil et Nouvelle-Zélande seront les plus éloignés. Ils sont triés sur le volet et possèdent tous une solide formation de base. A Gap, ils trouveront un enseignement unique en son genre avec les meilleurs professeurs de saxo venus du conservatoire de Paris, de Hollande, de Finlande ou encore d’Espagne. L’originalité étant que chaque élève aura un cours individuel en tête à tête avec chacun des intervenants. L’après-midi est consacrée au travail en équipe et aux différentes master-classes. Pendant toute la semaine, l’Université s’ouvrira sur la ville et le département. En effet, chaque jour un concert gratuit sera donné par les professeurs et les accompagnateurs piano aux Pénitents ou sur la Place de la République avec le Quartet Vincent Lê Quang. Claude Delangle, le directeur artistique de la manifestation et professeur au conservatoire de Paris, explique qu’il s’agit d’un véritable festival. A la fin du stage, les élèves donneront deux concerts à l’extérieur de Gap, l’un à Laragne et l’autre à Baratier. Yves Rambaud fût l’un des fondateurs de l’Université et il veille toujours sur elle et Bruno Espitallier est la cheville ouvrière qui met de l’huile dans les rouages pour que tout se passe au mieux. L’ancien et l’actuel prof de saxo, sans oublier Claude Lelangle, assurent la logistique matérielle et musicale d’un rendez-vous devenu incontournable dans le monde du saxophone. Gapençais et touristes seront encore nombreux, pour cette 28ème édition, « à chercher au travers de la forêt des sons l’éternelle nouveauté de l’émotion ».