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Voici un quart de siècle que le monde du saxo se donne rendez-vous à Gap au mois de juillet. L’école française de saxophone classique qui forme toujours l’élite mondiale du saxophone est une des plus réputée, et du 21 juillet au 1er août, elle sera à Gap. Cinquante quatre étudiants, tous déjà saxophonistes confirmés, vont suivre les enseignements. Ils viennent des quatre coins du monde : Japon, Emirats arabes unis, et bien sûr, de l’Europe entière. Les professeurs, sous la houlette de Claude Delangle, directeur artistique et professeur au conservatoire national supérieur de Paris, sont tous des sommités dans le monde du saxo et, chaque année, un professeur invité, vient d’un des pays de l’Union Européenne. Leur activité est généralement double : enseignant et concertiste. C’est dans le contact avec le public qu’ils peuvent constamment se ressourcer pour offrir à leurs étudiants le meilleur de leur technique. Une des particularités de cette université est que chaque stagiaire travaille, le matin, avec chacun des enseignants et des accompagnatrices au piano. Ensuite le parcours des participants est à la carte. Si quelques-uns préfèrent approfondir des œuvres pour de futurs concours, d’autres vont choisir de suivre une master class, par exemple avec le « Quatu’Or Laloi ». Les cours de l’après­midi sont souvent publics, à la chapelle des Pénitents. Une telle aventure ne pouvait être créée et vivre que grâce à des passionnés : Serge Bichon (Lyon), Claude Delangle (Paris) et Yves Rambaud (Gap) sont à l’origine, et aujourd’hui, il faut ajouter Bruno Espitallier (Gap) et Claude Blaise qui préside aux destinées de l’association porteuse du projet. « En plus d’une université, se réjouit Claude Delangle, c’est un festival. Tous les soirs il y a des concerts. Pour les professeurs, les stagiaires et la population, c’est un moment de rencontres festivalières ». Ces moments s’intègrent dans la vie culturelle estivale de Gap en famisol.